Un piquet d’information a été organisé le 6 novembre devant les bureaux de l’administration centrale (AC) du Service correctionnel du Canada (SCC) en réponse à la nouvelle orientation en vertu de laquelle bon nombre d’employé-e-s régionaux du SCC seront bientôt contraints d’aller au travail en personne cinq jours par semaine. Les personnes concernées rejettent fermement cette mesure, jugée superflue.
Mobilisant le soutien du syndicat, les VPR JP Surette et Sonia O’Brien-Colterman ont organisé des piquets d’information aux deux entrées de l’AC pour s’assurer que le plus grand nombre possible d’employé-e-s soient conscientisés à ce qui se passe dans les régions, et qu’ils agissent pour soutenir leurs collègues régionaux.
« Il est important de se rappeler que si ça arrive dans les régions, ça pourrait très bien se produire ici à Ottawa », a souligné le VPR Surette. « Nous allons contester cette décision activement. Qu’on soit dans une région ou à l’administration centrale, il est possible de faire de l’excellent travail à partir de chez soi. Nous l’avons déjà prouvé. »
Vingt membres de plusieurs syndicats, dont le SSG et le SEIC, se sont joints aux militant-e-s syndicaux du SESJ au piquet d’information. La vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC, Ruth Lau MacDonald, était également sur place.
Nous remercions nos ami-e-s du milieu syndical pour leur appui et leur solidarité en ce qui concerne cet enjeu fondamental qu’est le modèle de travail hybride. Les méthodes du SCC, qui se cristallisent en une approche descendante et rigide, sont dépassées et paternalistes. Notre syndicat continuera à soutenir les employé-e-s touchés par cette approche intransigeante et imprévoyante du SCC concernant l’avenir des modèles de travail.