En raison de la pandémie, SCC a voulu s’entretenir avec votre syndicat pour trouver une façon de réduire les contacts entre les techniciennes et les techniciens en pharmacie dans chaque lieu de travail. Nous avons convenu de trouver une solution raisonnable. Après avoir consulté des techniciennes et des techniciens en pharmacie partout au pays, le syndicat a discuté de la situation avec l’employeur.
Le problème est apparu assez tôt lorsqu’il est devenu clair que l’employeur souhaite modifier vos horaires de travail sans même vous offrir une rémunération supplémentaire. Nous lui avons clairement dit que nos membres méritent d’être rémunérés en conséquence s’ils sont appelés à travailler les soirs et les fins de semaine. En tant que travailleuses et travailleurs essentiels, vous risquez déjà votre santé et votre sécurité en allant travailler en temps de pandémie. Comme si ce n’était pas suffisant, l’employeur veut maintenant chambouler vos horaires de travail, en vous forçant à travailler tard le soir et les fins de semaine, sans même vous rémunérer pour les heures supplémentaires travaillées.
Nous avons présenté à l’employeur deux horaires de travail possibles. Nous lui avons ensuite proposé que les membres dans chaque région rencontrent leurs gestionnaires en vue d’adopter l’un des horaires de travail suivants :
1) chaque membre travaille six quarts de travail de 12 heures étalés sur deux semaines, y compris un samedi payé au taux des heures supplémentaires;
2) chaque membre travaille 7,5 heures par jour du lundi au vendredi, et celles et ceux qui doivent travailler après 18 h sont rémunérés au taux des heures supplémentaires.
SCC a pour ainsi dire ignoré nos propositions et nous a répondu qu’il vous convertira tous et toutes en personnel de quart sans vous offrir une rémunération supplémentaire.
Nous vous invitons donc à communiquer avec vos gestionnaires respectifs pour leur dire ce que vous pensez de décision. Nous allons aussi déposer un grief puisque cette décision va à l’encontre de la convention collective. Votre vice-présidence régionale du SESJ communiquera avec votre section locale en vue de s’assurer que les membres signent le grief.
Nous forcerons votre employeur à faire ce qu’il se doit et à vous rémunérer adéquatement pour les contraintes additionnelles qu’il vous impose en cette période déjà assez difficile. Nous espérons que tout le monde demeure en santé et en sécurité en cette période sans précédent.