Les membres du SESJ manifesteront contre Phénix à l’occasion d’une journée d’action nationale

Les membres du SESJ se sont rassemblés dans leurs centaines à l’occasion de la Journée d’action nationale de l’AFPC le mercredi 28 février. Les membres de l’ensemble du pays manifestaient contre le système de paye défectueux Phénix.

Depuis la mise en œuvre du système automatisé en 2016, des milliers de fonctionnaires fédéraux sont aux prises avec des écarts de paye, souvent accompagnés de graves conséquences financières.

Kirsty Havard, vice-présidente régionale pour le SCC en Colombie-Britannique, a indiqué à BC Local News que « certains fonctionnaires fédéraux ont perdu leurs maisons, ou ont dû engager des prêts ou des dettes de carte de crédit pour payer leurs factures. » Elle a aussi mentionné qu’elle a représenté des membres qui ont dû demander à leurs amis et aux membres de leurs familles et de leurs congrégations pour les aider à payer leurs factures.

Le mardi 27 février, les nouvelles de CBC ont rapporté que le budget fédéral consacrerait 16 millions de dollars au cours des deux prochaines années pour arranger le système d’ici 2025. Quoi qu’il en soit, la présidente de la section locale de l’Établissement Mountain, Stacey Gauthier, a indiqué au Agassiz Harrison Observer que « c’est long, six ans, pour arranger tout ça. »

« On doit à certains de nos membres de 2 000 $ à 30 000 $ ou plus et ce n’est pas acceptable. C’est très long, c’est un processus très long, particulièrement si ceux qui attendent pour leur paye ne la reçoivent pas. »

Malgré le fait de ne pas avoir été payés pour leur travail assidu, les fonctionnaires de l’ensemble du pays ont fait preuve de détermination et de persévérance et ont continué de se présenter au travail pour servir le public. Des centaines ont aussi démontré leur soutien dans les médias sociaux en utilisant le mot-clic #BrûlésParPhénix.

Le SESJ tient à remercier ses membres pour leur participation aux manifestations de la Journée d’action nationale partout au Canada et pour avoir appuyé nos confrères et consœurs qui n’ont pas été payés depuis trop longtemps. Ça suffit!