Lettre ouverte à nos consoeurs et confrères du SESG portant sur le RE

Depuis plusieurs mois, le SESG travaille avec acharnement pour avoir des réponses du gouvernement quant aux compressions budgétaires qui ont été identifiées dans le Budget 2012. Comme plusieurs d’entre vous le savez, ce processus n’a pas porté fruit; nous n’avons pas reçu de raisons claires et précises sur le rationale utilisé qui expliqueraient les décisions prises par le gouvernement. Bien que nous continuerons à faire pression sur le gouvernement pour avoir des réponses, je tourne aussi mes efforts vers les chefs d’agences et de ministères pour lesquels vous travaillez pour assurer que les chefs respectent les dispositions retrouvées dans nos conventions collectives et dans l’Appendice sur le réaménagement des effectifs qui s’appliquent à nos membres.

Je reconnais que vous vivez des moments remplis de frustration et d’inquiétude. Je m’engage à m’assurer que la gestion s’acquitte des ses obligations envers nos membres. Aussi, si la gestion refuse de réagir de manière prompte et assidue, je m’engage à m’interposer aux plus hauts échelons de chacun de nos employeurs. Par exemple, j’ai eu des discussions directes avec le commissaire du Service correctionnel et le commissaire de la GRC sur des questions qui ont comme résultat que nos membres vivent avec encore plus d’anxiété que jamais. Ces rencontres ont eu comme résultat une action directe pour répondre à ces préoccupations et de résoudre quelques-uns des problèmes ou perceptions erronées qui flottaient dans les lieux du travail. Dans le cas du ministère de la Justice, où ces discussions n’ont pas pu avancer, le SESG a poussé afin d’assurer qu’un grief de principe soit déposé, qui allègue une violation de l’Appendice sur le réaménagement des effectifs.

Je continuerai à poursuivre ces questions à chaque échelon de chaque organisation, si la gestion au niveau local ou régional ne respectent pas nos conventions collectives, refuse de communiquer avec nous dans des délais raisonnables, ou encore, ne déclenche pas les démarches requises pour répondre aux questions qui sont les plus importantes, celles qui touchent nos membres.

Je continue de travailler pour vous et avec vous, en toute solidarité pour assurer que nos voix se font entendre et que des mesures appropriées soient prisent dans des délais raisonnables.

Le président national,
John Edmunds