Les membres du SESJ employés au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) attendent toujours que leur employeur applique la convention collective négociée par l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) en février 2022.
Depuis que l’entente a été conclue, l’employeur use de tactiques pour diviser les employés sur les lieux de travail et tente par tous les moyens de retarder la mise en application de la nouvelle convention collective.
À ce jour, la convention collective n’a toujours pas été ratifiée par l’employeur.
Plainte de pratique déloyale de travail
Pour couronner le tout, le SCRS a versé un paiement forfaitaire temporaire (prime de pandémie) exclusivement aux employés non syndiqués, et ce, dans les semaines qui ont suivi la conclusion d’un mémoire d’entente marquant la fin des négociations.
Le SESJ et l’AFPC ont déposé une plainte de pratique déloyale de travail auprès de la CRTESPF, demandant que les pratiques du SCRS soient jugées contraires à la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral. On demande que la Commission exige que le SCRS se conforme immédiatement à la convention collective, et que la Commission accorde aux membres du SESJ les mêmes primes de pandémie que celles accordées aux autres employés du SCRS, ainsi que d’autres dommages-intérêts en raison du défaut de l’employeur d’appliquer la convention collective en temps opportun.
À ce jour, le SCRS n’a pas répondu à la plainte du syndicat et a demandé de nombreuses prolongations, qui lui ont été accordées par le syndicat.
Le syndicat continuera à faire pression sur l’employeur pour qu’il ratifie la convention collective et fournisse à nos membres le salaire et les avantages sociaux auxquels ils ont droit.
Si les membres ont des questions, ils peuvent s’adresser à leur section locale ou à leur vice‑président‑e régional‑e pour obtenir de l’aide.
Inscrivez-vous à notre bulletin et suivez‑nous sur les médias sociaux pour connaître les plus récents développements.