À l’occasion d’une récente réunion de l’Exécutif national à Ottawa, John Edmunds a reçu le titre de membre honoraire du SESJ. Il bénéficiera désormais tous les droits et privilèges attachés à cette distinction.
L’implication de John Edmunds au sein du SESJ (autrefois le SESG) remonte à 1993. Il a occupé les postes de président de sous-section, de président de section locale, de vice-président régional, de vice-président national et de président national du SESG. John a en effet réalisé trois mandats consécutifs à titre de président national du SESG, de 2005 à 2014, en plus d’avoir assuré l’intérim en l’absence de l’ancienne présidente nationale, Lynn Ray.
Mentionnons également que John a discrètement prêté main-forte à bien des membres en situation difficile; et bien qu’il se démarque par son assurance, c’est peut-être justement dans son travail en coulisses qu’il se distingue le plus. Ce type de travail et de dévouement passe souvent inaperçu, mais pas pour ceux et celles qui ont reçu son aide. John était une force de la nature.
John a brigué des fonctions syndicales électives pendant plus de 21 ans. Affectueusement surnommé « le plombier », car c’était son poste d’attache au SCC, c’est en grande partie grâce à lui que la direction prend les questions du SESJ bien plus au sérieux qu’auparavant. Aujourd’hui, notre syndicat est plus fort que jamais, et en décernant ce titre honorable à John, nous reconnaissons que celui-ci a été un important acteur de l’édification du SESJ.
John travaillait en amont, traitant les questions relatives aux membres avec aplomb, redynamisant certaines sections locales et jouant un grand rôle dans la mobilisation des nouveaux membres au sein du syndicat.
À la tête du SESG, il a entrepris une liste impressionnante d’initiatives dans le cadre des comités syndicaux-patronaux mixtes, notamment le Comité consultatif sur la sécurité du personnel dans la collectivité (aujourd’hui le Comité consultatif sur la sécurité et les opérations dans la collectivité), créé après le meurtre de Louise Pargeter, agente de libération conditionnelle, ainsi que le Comité national de rationalisation des agents de libération conditionnelle.
John a plaidé pour que la GRC donne la priorité à l’examen des adjoint-e-s aux services de détachement.
Il s’est battu contre les compressions au sein de la GRC et du SCC.
Il y avait un flot continu d’attaques et de commentaires dégradants à l’encontre des employé-e-s du service public travaillant pour la GRC. Il a promis de faire tout ce qui était en son pouvoir pour que ces employé-e-s aient droit à la dignité et au respect qu’ils méritent à juste titre, et n’aient pas à travailler dans un milieu toxique.
Puis, lorsque le gouvernement fédéral a fermé six prisons agricoles, c’est John qui a dirigé la campagne pour sauver les fermes. Il s’est d’ailleurs prononcé devant le Comité permanent de la sécurité publique de la Chambre des communes.
De surcroît, il a joué un rôle fondamental dans le mentorat de certains des membres qui sont aujourd’hui élus à l’Exécutif national du SESJ.
Avec son assurance et son flair impeccable, John a travaillé sans relâche pour aider les membres confrontés à des situations difficiles. Nous gardons un excellent souvenir de son sens de l’effort et de son dévouement.
Comme l’a affirmé notre président national actuel, David Neufeld, « John Edmunds est un défenseur infatigable des droits des travailleur-euse-s, et les fondations solides qu’il a posées pendant 20 ans ont rendu notre syndicat plus fort que jamais ».