Le SESG et le Service correctionnel du Canada (SCC) entament un projet pilote de 11 mois destiné à changer la façon dont les griefs des membres du SESG sont traités. Ce projet pilote vise à améliorer les délais de réponse aux griefs des membres, ce qui devrait mener à une réduction généralisée du nombre de griefs non réglés à tous les niveaux.
Du 1er mai 2014 au 31 mars 2015 inclusivement, le projet pilote verra l’application d’une procédure de règlement des griefs à deux paliers aux griefs des membres du SESG seulement. Cette procédure de règlement des griefs à deux paliers s’appliquera à tous les griefs individuels et collectifs, sauf pour les types de griefs portant sur les sujets suivants:
- Le harcèlement,
- les descriptions de tâches génériques nationales,
- la classification et
- les directives du CNM.
Pendant le projet pilote, les gestionnaires délégués pour répondre aux griefs de premier palier seront les suivants:
- Directeur, directrice ou l’équivalent (établissement);
- directeur ou directrice de district (communauté);
- sous-commissaire adjoint, Opérations en établissement, ou sous-commissaire adjoint, Services corporatifs (AR);
- directeur général (AC);
- directeur régional (CORCAN et Services de santé).
Le gestionnaire délégué par l’employeur pour répondre aux griefs de second (dernier) palier sera le sous-commissaire, Gestion des ressources humaines.
Pour les membres du SESG, cela signifie que les sections locales ne représenteront plus formellement les membres lors des auditions. Ce sont les VPR qui assumeront ce rôle. Toutefois, les représentants des sections locales devront aider les VPR à préparer les dossiers de grief et pourront même continuer de participer aux auditions de griefs de premier palier. Les représentants des sections locales seront également tenus de poursuivre leurs efforts pour régler les différends entre le plaignant et son superviseur/gestionnaire immédiat à laide de discussions informelles.
Le SESG recommande fortement aux représentants des sections locales de communiquer avec leur VPR pour obtenir de plus amples renseignements sur ce projet. Le SESG appuie cette initiative et demande à ses membres den faire autant. La rationalisation de ce processus nous permettra d’améliorer les délais de réponse du SCC, de faciliter les discussions informelles entre employés et superviseurs, et de rectifier les situations menant à des griefs de façon plus opportune.