Edmonton (Alberta) — Le Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice (SESJ); des membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), région Prairies; et d’autres allié-e-s se sont rassemblés aujourd’hui au quartier général de la Division K de la GRC pour manifester leur appui à la GRC en Alberta.
Le rassemblement avait pour but de dénoncer la récente directive dans laquelle Danielle Smith, première ministre de l’Alberta, a demandé à son ministre de la Sécurité publique et des Services d’urgence de mettre sur pied une force policière provinciale.
« Les services de police ruraux de l’Alberta ont besoin du savoir-faire d’une GRC plus robuste, et non d’une transition coûteuse et incertaine vers une force policière provinciale », affirme David Neufeld, président national du SESJ. « Les deux tiers de la population souhaitent que la GRC ne soit pas remplacée. Il est temps d’investir dans le système de justice de l’Alberta, et non de mettre en jeu la sécurité et la protection des gens de la province. »
Le SESJ est un syndicat de la fonction publique fédérale qui représente 18 000 employé-e-s de la sécurité publique et de la justice. À ce titre, il va de soi que sa priorité est la sécurité publique.
Or, le SESJ continue d’être d’avis que la GRC peut améliorer les résultats en matière de sécurité publique en Alberta. Le syndicat représente 700 employé-e-s en civil de la GRC dans la province : des personnes qui jouent un rôle crucial dans le bon déroulement des enquêtes, des services de police scientifique, des poursuites, des interventions d’urgence et des services de première ligne dans tous les détachements.
Ces 700 personnes font partie d’un groupe de 30 000 employé-e-s de la GRC en uniforme et en civil, bien formés et bien équipés, partout au pays.
L’Alberta compte 116 détachements répartis dans tout son territoire, en plus d’un grand quartier général régional à Edmonton. L’infrastructure est donc déjà en place pour améliorer les services offerts dans les régions rurales et urbaines.
« Les contribuables de l’Alberta ont beaucoup à perdre dans la mise sur pied d’une force policière provinciale dont l’exploitation annuelle serait beaucoup plus coûteuse que celle de la GRC, qui aurait de la difficulté à recruter des agent-e-s d’autres forces et dont les coûts de démarrage sont estimés à 366 millions de dollars », ajoute Valda Behrens, vice-présidente régionale du SESJ et ancienne superviseure des services de détachement de la GRC à High River.
Le SESJ continuera de lutter pour la sécurité publique de la population de l’Alberta et l’avenir de la GRC dans la province.
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Jean-François Tessier
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