Félicitations à Yvon Barrière, membre du SESJ, qui a été réélu vice-président exécutif régional (VPER) de l’AFPC pour le Québec lors du récent congrès régional de l’AFPC pour le Québec.
De nombreux membres du SESJ connaissent Yvon puisqu’il est VPER de l’AFPC pour le Québec depuis 2018, et a été VPR du SESJ pour le Québec de 2014 à 2018, et président de la section locale 10173 de l’Établissement Drummond de 2008 à 2014.
Au nom du SESJ, nous tenons à remercier Yvon pour tout le travail qu’il a fait, et qu’il fera, pour les membres du SESJ et de l’AFPC!
Après sa victoire, nous avons pensé lui poser quelques questions pour mieux le connaître.
Depuis combien de temps êtes-vous actif dans le mouvement syndical?
J’ai commencé à militer et à faire campagne principalement pour des causes sociales à la fin des années 1990.
Qu’est-ce qui vous motive en tant que représentant syndical?
Le catalyseur a sans aucun doute été la constatation d’injustices sur mon lieu de travail à l’Établissement Drummond. Bien que j’aie toujours été un ardent défenseur de la justice sociale, je me considère comme un membre de la base et je le suis toujours.
Selon vous, quels sont les plus grands défis auxquels les syndicats sont confrontés aujourd’hui?
La pandémie a été difficile. Les lieux de travail ont beaucoup changé et certains de nos membres sont moins engagés. Je m’efforcerai d’accroître le sentiment d’appartenance de nos membres.
Quel est le moment dont vous êtes le plus fier en tant que représentant syndical?
Nous avons organisé plusieurs grandes mobilisations au Québec; soit plus de cinquante manifestations depuis 2018, dont plusieurs comptaient plus de 300 membres, et nous avons occupé les bureaux de près de 40 députés-e-s en même temps pour la négociation et Phénix.
Mais le plus fier? Nous étions plus de 100 membres du SESJ à fermer l’accès aux trois étages du bureau régional du SCC (et indirectement Passeport Canada) dès 6 h. Au plus fort de la saga Phénix, nous voulions voir la réembauche de conseillers-e-s en rémunération afin que nos membres puissent être payés correctement. Suite à de longues heures de négociations, nous avons réussi à obtenir l’ajout de 35 conseillers et conseillères à la paye !
Qu’espérez-vous réaliser au cours des prochaines années?
Les deux prochaines années ne seront pas faciles. Nous prévoyons deux élections, l’une provinciale et l’autre fédérale, et des négociations contractuelles pour la plupart de nos membres. Phénix continue de nous hanter, car nos membres ne sont pas toujours payés de manière fiable. En outre, la découverte des restes de tant d’enfants autochtones victimes des pensionnats est dévastatrice. Nous savons aussi qu’une femme est tuée toutes les 48 heures au Canada à cause de la violence conjugale, que le racisme systémique est encore très présent et que les activités de l’extrême droite ont monté en flèche au cours des dernières années. Il y a tant à faire !
Je veux que nous travaillions tous ensemble pendant les deux prochaines années, pas A contre B, mais le syndicat ensemble contre l’injustice, contre les employeurs déloyaux.
Je continuerai à travailler sans relâche pour nos membres afin de faire progresser leurs droits, leurs conditions de travail, le statut de nos groupes d’équité, y compris nos propres comités sur la condition féminine, le rétablissement d’un salaire décent pour nos jeunes membres et la promotion de l’inclusion dans l’ensemble de notre syndicat.
En fin de compte, mon objectif est de renforcer l’influence de l’AFPC et de promouvoir un mouvement syndical fort et uni dans son ensemble.
Comment voyez-vous la relation entre le SESJ et l’AFPC?
Il devrait toujours y avoir une collaboration permanente entre SESJ, les autres Éléments et les sections locales à charte directe.
Comment pensez-vous que nous pourrions mieux travailler ensemble?
Essentiellement, nous devons travailler ensemble et non les uns contre les autres. Nous devons être unis. En étant unis, nous serons et demeurerons un syndicat fort.