Nicholas Dylan McNamara a quitté le Centre de Parrtown pour la deuxième fois cette année, a annoncé la police
CBC News · le 6 novembre 2019 22h07 AT
Pour la deuxième fois cette année, Nicholas Dylan McNamara, un homme de 21 ans purgeant une peine fédérale pour vol à main armée, a quitté la maison de transition de Saint John où il était censé résider.
M. McNamara est considéré illégalement en liberté après avoir quitté le Centre correctionnel communautaire de Parrtown le 21 octobre, quatre jours après sa libération d’un pénitencier fédéral, selon la police de Saint John.
Son séjour à Parrtown a été de deux jours plus court que son premier au centre cet hiver. M. McNamara a été libéré de prison le 28 février et a quitté le Centre le 6 mars. La police dit qu’il a été retrouvé à Fredericton et renvoyé en prison.
Cela marque la sixième fois que le Centre perd un de ses résidents au cours des quatre derniers mois.
La série de disparitions souligne la nécessité d’un financement accru dans les centres correctionnels communautaires afin d’améliorer la surveillance des délinquants et de réduire les risques pour le public, affirme le syndicat représentant les agents et agentes de libération conditionnelle. Le Service de police de Saint John a demandé l’aide du public pour retrouver deux autres libérés conditionnels qui ont quitté l’établissement au début d’octobre.
Carol Osborne, vice-présidente régionale du Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice, a déclaré que le ratio des agents et agentes de libération conditionnelle aux délinquants au Centre de Parrtown était d’un agent pour huit libérés conditionnels avant les compressions fédérales au Service correctionnel du Canada en 2014.
Depuis lors, le ratio de surveillance est passé à un agent ou une agente pour 13 libérés conditionnels, a-t-elle dit. Le Centre de Parrtown peut accueillir jusqu’à 26 résidents.
Mme Osborne a indiqué que les centres correctionnels communautaires, comme celui de Parrtown, ne reçoivent que 6 % du budget du SCC, mais que ces centres s’occupent de 40 % des personnes qui passent dans le système.
« Ils ont des conditions pour une raison »
Les centres ont besoin de plus de financement, a-t-elle dit, « non seulement pour nos membres, mais aussi pour d’autres postes. Pour les ressources pour la santé mentale, pour les ressources pour la santé, en particulier, pour les maladies. »
« Nous devons maintenir une plus grande partie du financement dans la collectivité afin de nous assurer que les délinquants sont supervisés de façon appropriée et que nous avons les ressources disponibles », a-t-elle dit.
Le SCC n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires mercredi en fin d’après-midi.
« Ils sont assujettis à des conditions, et avec raison, » dit-elle. « Ils doivent être, par la loi, surveillés jusqu’à la fin de leur peine. »
Selon le site Web du SCC, les centres, qui sont désignés des établissements à sécurité minimale, hébergent des libérés conditionnels en liberté d’office ou assujettis à des ordonnances de surveillance à long terme.
Les délinquants libérés des pénitenciers fédéraux arrivent dans les centres correctionnels communautaires en liberté conditionnelle et sous certaines conditions et un couvre-feu pendant leur séjour à l’établissement.
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Telegraph Journal: https://tj.news/story/101095425?ref=fb&fbclid=IwAR1Uw0xZ5vz4O2vaV2KIz_IYsNblqaVEi_UUxPP3NIwILu-YQCU_jRTeMXM