David Neufeld, président national, et Heather McKinnon, vice-présidente régionale, rencontrent des membres au bureau du Service des poursuites pénales du Canada à Winnipeg

Le mercredi 24 août dernier, David Neufeld, président national du SESJ, et Heather McKinnon, vice-présidente régionale, ont visité le bureau du Service des poursuites pénales du Canada (SPPC) à Winnipeg. Tous les membres du SESJ travaillant à ce bureau ont ainsi eu l’occasion de rencontrer leur vice-présidente régionale, le président national et la présidente de leur section locale, Angie Sheard.

La campagne soutenue du SESJ visant la protection des milieux de travail hybrides figurait en bonne place à l’ordre du jour de la réunion. Il est clair que le droit au télétravail pour les membres qui sont en mesure d’exercer leurs fonctions à distance est une priorité absolue pour de nombreuses personnes au SPPC. Bon nombre de membres ont exprimé leur satisfaction quant au milieu de travail hybride que soutient et maintient la direction locale.

En outre, le président national a communiqué des détails sur la campagne du SESJ sur la question des maladies présomptives. Les membres ont appris que le SESJ souhaite faire modifier la législation fédérale actuelle afin d’améliorer l’indemnisation des accidents du travail ainsi que l’accès aux services de soutien en santé mentale. Les membres ont aussi confirmé être régulièrement exposés à des dossiers très crus qui peuvent avoir des conséquences négatives sur leur santé mentale. De plus, beaucoup de membres ont plaidé pour un meilleur soutien en santé mentale afin de mieux faire face aux traumatismes indirects qu’ils subissent au travail.

Les membres ont exprimé sans détour que la plupart de leurs problèmes au travail sont le résultat d’un manque d’effectif et des difficultés associées à la charge de travail accrue qui en découle. La discussion a également porté sur les améliorations qui doivent être apportées aux formations sur place et sur la nécessité d’un meilleur processus d’intégration pour les nouveaux employés et les nouvelles employées.

Les membres ont aussi évoqué le besoin d’encourager un milieu de travail plus respectueux et d’améliorer les communications avec le personnel de première ligne en ce qui concerne les changements à l’interne, la formation et l’affectation des tâches.

Le président national, la vice-présidente régionale et la présidente de section locale ont ensuite abordé ces questions à l’occasion d’une séance de bilan avec Michael Foote, procureur général en chef, et Erin Magas, avocate générale. Monsieur Foote et Madame Magas se sont montrés très ouverts aux préoccupations soulevées par les représentant-e-s du SESJ et curieux de connaître les défis relevés par les membres de première ligne concernant leur milieu de travail.

Le président national et la vice-présidente régionale ont été heureux d’apprendre que la direction locale travaille déjà à l’amélioration de l’organisation du travail au bureau et s’engage à appuyer le principe du milieu de travail hybride. Il a aussi été annoncé que les postes vacants mentionnés par des membres plus tôt dans la journée avaient déjà pour la plupart été pourvus. La direction a également manifesté sa volonté de faire un suivi quant à la formation donnée aux nouveaux employés et nouvelles employées afin de s’assurer que ces personnes exécutent leurs tâches ordinaires sans problèmes. En ce qui concerne l’amélioration du respect dans le milieu de travail, M. Foote et Mme Magas ont tous deux convenu que tous les employé-e-s doivent être traités de façon juste et équitable et que le milieu de travail doit favoriser des relations harmonieuses au sein de la main-d’œuvre.