Le deuxième jour de la Conférence sur l’équité du SESJ a été une fois de plus un journée marquante et productive pour les délégué.e.s et les vice-présidents régionaux. Le président national du SESJ David Neufeld a débuté la journée en partageant des réflexions intimes sur son cheminement comme leader, comme père de famille et comme un individu qui est engagé dans la lutte pour faire avancer l’équité au sein du syndicat et au-delà de celui-ci.
Au cours de la matinée, les membres ont eu l’occasion d’échanger leurs idées en petits groupes pour revoir les règlements syndicaux en gardant l’équité en tête ainsi que tous les autres domaines où le SESJ peut agir pour raffermir l’équité. Le but de cet exercice était de comprendre où le SESJ pourrait agir pour renforcer l’équité dans toutes les parties de notre syndicat. Aussi, des points de vue ont été échangés sur la meilleure façon de préserver l’équité sur le lieu de travail.
Les délégué.e.s ont ensuite partagé leurs idées au sujet des gestes à poser par le SESJ qui permettraient de mieux pourvoir aux besoins des vice-présidents régionaux, des président.e.s de locaux et des membres du SESJ pour que ceux-ci puissent mieux jouer leur rôle de porte-parole pour les employé.e.s de la fonction publique fédérale représenté.e.s pas le syndicat. Les délégué.e.s ont souligné que l’employeur négligeait souvent d’observer les besoins et les conditions de ses employé.e.s à travers une lentille d’équité et que les leaders syndicaux locaux requièrent un appui plus constant.
Au cours de l’après-midi, les délégué.e.s ont eu l’occasion de faire une visite guidée d’un des sites les plus récents de la ville de Winnipeg, le Musée canadiens des droits de la personne. Pour ceux et celles qui préféraient demeurer au Fort Garry, un cercle du partage a été formé pour honorer ceux et celles qui voulaient faire une pause leur permettant de réfléchir sur leur expérience. Le SESJ reconnait que le Musée canadien des droits de la personne a été érigé sur un lieu de rencontre historique d’une grande importance pour les peuples autochtones et que certain.e.s ressentent un malaise face à ce choix d’emplacement.