​Le SESG revoit sa position sur les projets pilotes du SCC

En date du jeudi 10 août, le SESG poursuit les pourparlers avec le SCC concernant sa position par rapport aux projets pilotes de l’Évaluation des facteurs de risque dynamiques pour la réintégration des délinquants (EFRDRD) et de la Surveillance électronique. À l’heure actuelle, la position du SESG demeure inchangée et, comme nous l’avions indiqué en juin, le SESG continue d’encourager ses membres à NE PAS participer à l’EFRDRD.

Le SCC a avisé le SESG qu’il examine maintenant « diverses options » pour terminer le projet pilote de l’EFRDRD. Il a avisé le SESG que ses membres ne seraient pas contraints de terminer l’EFRDRD et qu’aucun ordre direct ne serait donné pour terminer l’outil. Des mises à jour seront fournies aux membres dès qu’elles seront disponibles.

Des discussions entre le SCC et le SESG relativement au projet pilote de Surveillance électronique ont mené à la conclusion d’une entente selon laquelle la Formule d’affectation des ressources pour les agents de libération conditionnelle dans la collectivité (FARALCC) doit être modifiée afin de bien tenir compte du travail et des activités des agents de libération conditionnelle dans le cadre de la SE. Il a été convenu que le groupe de travail sur la FARALCC procéderait à un examen des données de SE recueillies en 2016-2017 et qu’il en discuterait lors de sa réunion d’octobre 2017.

Ses recommandations seront alors acheminées au COMEX pour approbation. Le SESG demeure d’avis qu’il faut fournir aux employés de première ligne un financement approprié pour les activités de SE d’ici le prochain exercice.

Le SESG se réjouit de l’engagement du SCC à financer la SE à l’aide de la FARALCC et d’en faire une priorité. À ce titre, le SESG est disposé à encourager ses membres à appuyer le projet pilote de Surveillance électronique à compter de maintenant.

Le SESG a demandé au SCC de lui fournir des mises à jour périodiques sur le projet pilote de SE et de tenir compte du travail de première ligne de SE au moment d’attribuer le travail à ses agents de libération conditionnelle, compte tenu du fait que la FARALCC n’en tient pas compte à l’heure actuelle. Les détails sur ces demandes seront aussi diffusés prochainement.

Comme mentionné dans la dernière mise à jour du SESG, le commissaire répondra par écrit à la lettre du SESG du 29 juin 2017 prochainement. On nous dit que cette lettre abordera les préoccupations du SESG relativement à la charge de travail des agents de libération conditionnelle et indiquera ce que le SCC est prêt à faire pour aborder ces préoccupations.

Lors de récents échanges avec le SCC, le SESG a été avisé qu’une étude de la charge de travail des agents de libération conditionnelle en établissement débuterait cet automne. Cette étude devrait produire un moyen plus précis de mesurer la charge de travail des agents de libération conditionnelle en établissement pour ainsi s’éloigner de la mesure par « ratios », qui n’offre aucune donnée empirique pour appuyer les positions de financement.