Comme l’indiquait un article Web précédent, les compressions imposées par le gouvernement conservateur dans le cadre de son Plan d’action pour la réduction du déficit comprennent une augmentation du nombre de détenus que doit superviser chaque agente et agent de libération conditionnelle du SCC.
Pour nos membres qui travaillent dans les centres correctionnels communautaires, le rapport a été augmenté à 1 pour 13 (un agent de libération conditionnelle pour 13 détenus). Quant à la gestion de cas dans les établissements, les rapports sont changés comme suit : dans les établissements à sécurité minimale, un agent pour 25 détenus; dans les établissements à sécurité moyenne, un agent pour 28 détenus; et dans les établissements à sécurité maximale, un agent pour 30 détenus.
Les consultations devant mener à cette augmentation de la charge de travail se poursuivent, malgré le fait que nos membres travaillent déjà sans cesse pour voir à ce que le travail soit fait. Dans le but d’atténuer la situation, la direction a accepté de transporter les agentes et agents de libération conditionnelle dans des endroits précis où seront abordés les rôles et les responsabilités relevant des activitées de gestion de cas.
Une révision des directives du commissaire portant sur la gestion de cas doit avoir lieu afin d’assurer que le travail des ALC cible bien ces directives lors de l’initiation et la gestion des processus d’intervention correctionnelle tout au long de la sentence d’un détenu. Aussi, on doit assurer que la surveillance dans la collectivité est basée sur le risque, les besoins, la réceptivité et le jugement professionnel. L’objectif de ces rencontres sera de vérifier comment les fonctions et les responsabilités des ALC atteignent les objectifs notés ci-dessus. Sinon, il sera nécessaire de déterminer si certaines tâches doivent être éliminées et d’autres, confiées à un autre employé du groupe de gestion de cas.
Le SESG veut être très clair: ce n’est pas un remaniement de la description de travail, mais plutôt un remaniement de la politique qui élabore la charge de travail. Nous voulons nous assurer que les nouveaux rapports peuvent être mis en place sans que nos membres soient plus surchargés qu’ils le sont déjà!
Voici le calendrier des rencontres :
Abbotsford, C.-B. – les 30 et 31 octobre 2012
Kingston, ON – les 13 et 14 novembre 2012
Edmonton, AB – les 20 et 21 novembre 2012
Winnipeg, MB – les 27 et 28 novembre 2012
Laval, QC – les 4 et 5 décembre 2012
Moncton, NB – les 11 et 12 décembre 2012
Ottawa – À déterminer.
John Edmunds, président national du SESG, et Ross Toller, sous-commissaire du SCC, se partageront la présidence des séances. Des échanges entre le président national et les participants auront lieu avant la rencontre mixte pour que les membres soient conscients des enjeux et de leurs obligations pendant les consultations. Un comité national sera établi, suite aux rencontres régionales, pour consulter les membres et faire la mise au point de la politique examinée.
Les agentes et agents de libération conditionnelle qui seront dans l’impossibilité de participer aux réunions régionales ou nationale sont encouragés à faire part de leurs commentaires, de leurs préoccupations et de leurs suggestions au président de leur section locale ou à leur vice-président régional. Vous pouvez également les adresser au Bureau national du SESG à l’aide du formulaire retrouvé en cliquant sur ce lien.
Au fur et à mesure que nous prenons connaissance de comment ces changements toucheront ceux et celles qui travaillent dans les Communautés, nous afficherons ces renseignements sur ce site Web.