Incluse dans les coupures courantes annoncées, découlant du plan d’action de réduction du déficit du gouvernement conservateur, il y avait une augmentation du nombre de détenus que les agents de libération conditionnelle du SCC doivent superviser.
Pour nos membres qui travaillent dans les communautés, le rapport a été augmenté à 1-13 (un agent de libération conditionnelle à 13 détenus). Quant à la gestion de cas dans les établissements, les rapports sont changés comme suit: dans les établissements à sécurité minimale, un agent à 25 détenus; dans les établissements à sécurité moyenne, un agent à 18 détenus; et dans les établissements à sécurité maximale, un agent à 30 détenus. Ces changements dans les rapport entraîneront une charge de travail encore plus lourde pour ceux de nos membres qui ont effectué constamment d’innombrables heures de travail non rémunéré pour exécuter le travail.
Il n’y a pas de consultation avec le syndicat, à savoir quand et où les coupures vont être effectuées au sein du ministère. C’est là nettement un droit de la direction, qui est énoncé dans divers textes législatifs ainsi que dans l’annexe sur le RE applicable à nos membres. C’est aussi un droit que la direction convoite chèrement. Il y a consultation avec le syndicat uniquement après qu’une décision a été prise et que la disposition a été clairement énoncée dans l’annexe sur le RE touchant nos membres.
Ce droit de la direction ne veut pas dire que votre syndicat ne fait rien et regarde simplement ce qui se passe. Nous tenons des consultations avec le SCC, et nous nous efforçons de renégocier des rapports qui sont considérés justes, équitables et gérables. Les rapports courants sur la charge de travail avaient été acceptés par toutes les parties et en consultation avec le syndicat et ses membres. Nous croyons savoir que les agents de libération conditionnelle ne peuvent augmenter leur charge de travail dans le milieu de travail actuel. Nous discutons aussi avec le SCC pour déterminer celles des tâches qui seront abolies de la description de travail courante des agents de libération conditionnelle, afin d’assurer que leur charge de travail soit gérable et que la sûreté et la sécurité des Canadiens soit protégée. Le SESG cherche à obtenir la promesse de la direction du SCC, qu’un comité composé de représentants syndicaux, d’agents de libération conditionnelle et de gestionnaires soit mis sur pied pour se pencher sur tous les aspects de ce changement dans les rapports des agents de libération conditionnelle.
Le syndicat ne reste pas à ne rien faire et à attendre que quelque chose se passe; nos agents de libération conditionnelle non plus. Bien que nos agents de libération conditionnelle ne voient pas de coupures dans le nombre de postes actuels au SCC, cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas touchés par ces coupures de postes effectuées par le présent gouvernement. Nous encourageons nos agents de libération conditionnelle à s’impliquer dans cette campagne de riposte du syndicat, à cesser d’effectuer bénévolement des heures supplémentaires, et à aider nos collectivités et notre gouvernement à comprendre que des coupures dans ces services pourraient menacer la sûreté et la sécurité de la population que nous sommes engagés à servir et à protéger.
Votre avenir est entre vos mains.