Alexie André Belisle pour Radio Canada
Publié le 26 mars à 14 h 01
Un agent correctionnel du pénitencier de Port-Cartier fait partie des trois Nord-Côtiers ayant contracté la COVID-19.
Service correctionnel Canada précise que l’employé concerné se trouve maintenant en isolement chez lui et que des mesures ont été prises pour nettoyer l’établissement de Port-Cartier. Un transfèrement a également été reporté en attendant un examen plus approfondi de la situation.
De son côté, le CISSSCentre intégré de santé et de services sociaux de la Côte-Nord précise qu’une enquête sera effectuée afin de déterminer les mesures à adopter pour éviter la propagation du virus au sein de l’établissement.
Il y a un questionnaire qui va être administré à chaque détenu, précise le médecin-conseil en santé publique du CISSSCentre intégré de santé et de services sociaux, le Dr Richard Fachehoun. Le but c’est de savoir si les gens ont des symptômes ou pas, parce qu’on ne connaît pas leur historique d’exposition.
Les détenus qui présentent des symptômes seront placés en isolement et soumis à un test de dépistage.
Le Dr Fachehoun ajoute que des démarches seront également effectuées auprès des employés du pénitencier. Une bonne partie du personnel a été en contact avec le cas, admet-il. Chaque membre du personnel va être évalué et des décisions seront prises.
Service correctionnel Canada affirme que tous les employés ayant été en contact avec l’agent correctionnel infecté ont été informés.
Par écrit, le Syndicat des agents correctionnels du Canada indique qu’il entend suivre la situation de très près afin que ses membres soient protégés, aient accès au matériel nécessaire et que les directives des autorités de la santé publique soient respectées. Notre priorité absolue est la santé et la sécurité de nos membres.
Le pénitencier de Port-Cartier est un établissement à sécurité maximale. Ces établissements sont conçus pour accueillir les délinquants qui présentent une grande menace pour la sécurité du public et qui ont besoin d’un degré plus élevé de surveillance
, d’après le site web de Service correctionnel Canada.
Avec les informations de Nicolas Lachapelle.