Visite du leadership à Justice/SPPC d’Halifax et à l’Établissement Nova : Inquiétudes sur les charges de travail et le télétravail

David Neufeld, président national, Lynette Robinson, vice-présidente nationale, et Laurie Ann Wesselby, vice-présidente régionale, ont effectué une visite au ministère de la Justice/SPPC à Halifax, en Nouvelle-Écosse. 

La visite a permis aux représentant-e-s du SESJ de rencontrer de nombreux membres de première ligne du syndicat et de s’entretenir avec des gestionnaires comme David Hansen, directeur général régional au ministère de la Justice, et Shaun O’Leary, procureur fédéral en chef au SPPC, au sujet du travail de nos membres.

Les discussions ont porté sur la « nouvelle normalité » et la création d’un milieu de travail hybride. Les membres ont exprimé l’importance d’avoir un milieu de travail flexible pour mieux équilibrer leur vie professionnelle et leur vie personnelle. 

Le ministère de la Justice et le SPPC ont tous deux établi un nombre fixe de jours de télétravail hebdomadaire (trois jours sur place et deux jours à distance pour le ministère de la Justice, deux jours sur place et trois jours à distance pour le SPPC). Bon nombre de membres aimeraient avoir la possibilité de faire plus de télétravail. Le président national et la vice-présidente nationale ont encouragé les membres à exprimer leurs besoins en matière de télétravail à leurs superviseur-e-s et à s’adresser au syndicat s’ils ou elles ont besoin d’aide.

Les membres de la Justice et du SPPC ont signalé que leur charge de travail augmente, mais que l’effectif, lui, n’augmente pas en conséquence, et que le télétravail aide à soulager la pression de cette charge de travail croissante. Le SESJ a l’intention de soulever ces questions prochainement dans le cadre du processus de consultation syndicale-patronale.

Dans l’après-midi, les représentant-e-s du SESJ et des membres du personnel du Bureau national se sont rendus à l’Établissement Nova pour rencontrer Jeff Ramsey, représentant syndical et président de section locale, et Brenda Wood, représentante et déléguée syndicale. 

Une visite complète des lieux a permis aux visiteur-euse-s de bien comprendre les conditions de travail à l’Établissement Nova et les défis auxquels nos membres sont confrontés dans leurs tâches quotidiennes. Le principal problème, qui requiert une solution urgente, est la charge de travail excessivement lourde. Il semblerait que des membres du personnel aient subi de l’épuisement professionnel et des traumatismes liés au stress opérationnel en raison du modèle de charge de travail unique en place au sein de l’établissement. Des membres ont signalé que cet établissement pour femmes est souvent traité comme un établissement pour hommes, et que c’est un problème qu’il faudra régler si le SCC veut être en mesure d’établir une charge de travail raisonnable. Le président du SESJ prévoit d’aborder cette question lors de futures discussions avec la direction du SCC (à l’AC) lorsqu’il sera question de la charge de travail des agent-e-s de libération conditionnelle.

De plus, les représentant-e-s du SESJ ont appris que les modalités de travail hybrides ont été lourdement modifiées pour les membres de première ligne de l’établissement et que la plupart des employé-e-s (parmi ceux et celles qui peuvent travailler à distance) n’ont droit qu’à un jour de télétravail par semaine. Des membres ont aussi indiqué au président national que la mise en place d’un milieu de travail hybride, c’est-à-dire axé sur la flexibilité, serait un bon moyen de mieux soutenir le personnel et de contribuer à la réduction de la charge de travail. Monsieur Neufeld a demandé aux membres de première ligne de soulever ces préoccupations auprès de leurs superviseur-e-s immédiat-e-s et d’expliquer pourquoi les modalités de travail hybrides leur sont importantes. Il a assuré aux membres que la question serait portée au national si les cadres locaux refusent d’aborder ces problèmes.Pendant la visite, les représentant-e-s du SESJ ont pu rencontrer des membres qui travaillent aux Services d’alimentation et entendre parler de nombreux problèmes qui perdurent au sein de ce service, notamment des équipements en panne (des congélateurs, par exemple), le besoin d’augmenter le nombre d’agent-e-s des Services d’alimentation et des perpétuelles difficultés de rémunération avec le système Phénix. La vice-présidente régionale Laurie Ann Wesselby assurera le suivi de ces questions au sein de l’établissement et dans la région.