Le budget 2014 présenté par Jim Flaherty est simplement du déjà vu. Le gouvernement Harper est fier de lui-même puisqu’il sera en mesure d’équilibrer le budget l’année prochaine. Et, il semble que la plupart des Canadiens sont contents avec ceci. Une chose qui n’est pas apparente est que cet exercice d’équilibration succédera aux dépends des employés de la fonction publique. Plus de compressions et plus de RÉ égalent moins de programmes et moins de services.
Ce budget est simplement un budget pour une année électorale: un document flou qui est très léger quant à sa substance. Encore une fois, le gouvernement Harper attaque les avantages sociaux de la fonction publique fédérale en «modernis[ant] le système gouvernemental de gestion des congés d’invalidité et de maladie» et attaque les retraités fédéraux en augmentant le montant qu’ils doivent contribuer pour accéder à leurs avantages de soins de santé.
Le gouvernement veut nous faire croire que leurs coupures budgétaires ne compromettent pas la livraison de services prioritaires au public canadien. Qu’il dise ça à l’agent des libérations conditionnelles qui fait le travail de trois personnes. Qu’il dise ça aux contribuables qui, maintenant, paient plus pour moins de services et moins de disponibilité. Qu’il dise ça à l’ancien combattant qui vient de voir sa pension et ses avantages sociaux injustement réduits.
Ce n’est pas seulement une question pour le SESG; c’est quelque chose qui touche tous les Canadiens, partout au pays. Les services, les programmes et la sécurité sont compromis afin que le gouvernement puisse présenter son budget équilibré. De cette manière, le gouvernement Harper paraîtra bien l’année prochaine durant les élections.
Le public canadien doit se réveiller et voir ce qui est en voie d’être anéanti devant leurs yeux. Le public canadien doit dire à leurs députés et au gouvernement Harper qu’il en a assez de la même rhétorique et du même jeu des gobelets. Le public canadien doit se rappeler que le jour d’élection arrive à grands pas.