Le Syndicat des employés de la Sécurité et de la Justice (SESJ) plaide auprès du gouvernement fédéral depuis un certain temps pour une mise à jour de la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État (LIAE) et lance un appel pressant à tous les partis afin de combler une importante lacune de la législation fédérale. Les modifications revendiquées auraient pour effet d’améliorer l’accès du personnel de la sécurité publique fédérale à l’indemnisation des accidents du travail pour les blessures d’ordre mental. L’objectif est de permettre au personnel de la sécurité publique fédérale d’avoir accès à l’indemnisation des accidents du travail pour les blessures liées à la santé mentale, au même titre que les premier-ère-s répondant-e-s dans la plupart des provinces et des territoires.
La LIAE n’a pratiquement pas changé depuis son adoption, il y a une cinquantaine d’années. Sa version actuelle laisse à l’écart des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux de la sécurité publique qui subissent des blessures psychologiques dans le cadre de leur travail, soit d’assurer la sécurité de la population canadienne à l’échelle du pays.
Les efforts du SESJ commencent à porter leurs fruits puisqu’en septembre dernier, le député Peter Julian a déposé à la Chambre des communes le projet de loi C-357, Loi modifiant la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État.
Le SESJ a communiqué avec chacun des partis politiques pour expliquer le caractère urgent de ces modifications à la loi fédérale. Nous continuons à solliciter l’appui de tous les partis afin que ces changements soient adoptés, et c’est dans cette optique que nous invitons les membres du SESJ à envisager de nous livrer leur témoignage des difficultés auxquelles ils, elles ou leurs collègues continuent de faire face dans leurs demandes de soutien ou d’accès à l’indemnisation des accidents du travail pour des blessures d’ordre mental.
Nous vous prions donc de prendre quelques minutes pour jouer un rôle crucial dans l’avancement de cette importante campagne en parlant de votre expérience personnelle. Il vous suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Le SESJ sait que bien des membres qui ont eu de la difficulté être indemnisés pour une blessure liée à la santé mentale souffrent sans doute de traumatismes liés à leur lieu de travail. Par conséquent, nous encourageons les membres à uniquement témoigner de leur expérience si cela ne risque pas n’aggraver pas leur problème.
Le SESJ respecte le droit des membres à la vie privée et à la confidentialité. Si le témoignage d’un-e membre est sélectionné pour diffusion, nous communiquerons avec la personne concernée afin de faire approuver tout extrait choisi et de discuter des considérations en matière de vie privée et de confidentialité. Le SESJ ne divulguera aucun détail concernant le lieu de travail ou l’incident ou permettant d’identifier qui que ce soit, à moins d’avoir eu l’autorisation du ou de la membre. Pour s’assurer du plein consentement des membres, le SESJ confirmera avec le membre immédiatement avant de partager son histoire.
Le SESJ reconnaît que beaucoup de ses membres n’ont pas un accès adéquat à des services de santé mentale. C’est pourquoi nous nous sommes associés à l’Institut canadien de recherche et de traitement en sécurité publique (ICRTSP), qui a mis au point de nombreuses ressources pour faciliter le cheminement du personnel de première ligne de la sécurité publique en matière de santé mentale. Pour de plus amples détails : https://www.cipsrt-icrtsp.ca/fr/collaborators/consortium-irsc-icrtsp
Le SESJ lutte activement pour que la loi fédérale soit modifiée, car nous savons que beaucoup de nos membres souffrent en silence depuis bien trop longtemps, incapables d’obtenir le soutien dont ils ont besoin.
Merci de nous soutenir dans le cadre cette campagne cruciale. Le SESJ a l’intention de continuer à revendiquer un meilleur accès à l’indemnisation des accidents du travail pour les blessures d’ordre mental subies par le personnel de la sécurité publique fédérale.