COMITÉ NATIONAL DE L’ÉQUITÉ
Le Comité national de l’équité fait des recommandations à l’exécutif national du SESJ en ce qui concerne :
- Les façons dont l’employeur pourrait mieux gérer les questions d’équité en milieu de travail
- Les façons dont le SESJ pourrait mieux gérer les questions d’équité au sein du SESJ
Si vous souhaitez communiquer avec le Comité national de l’équité, veuillez utiliser l’adresse : USJEEquity-EquiteSESJ@psac-afpc.com
Mises à jour
Prix décerné à Joe Brathwaite, membre du Comité de l’équité du SESJ, et à ses collègues
Le 23 octobre 2024, lors d’une cérémonie de passation des pouvoirs à Toronto, le Prix du multiculturalisme Emerson Douyon 2023-2024 a été décerné au groupe d’Histoire sociale des Noirs (HSN) du Service correctionnel du Canada (SCC) dans la région de l’Ontario. Le Dr Emerson Douyon (1929-2016), psychocriminologue québécois, a fait carrière dans la recherche sur les droits de la personne, le profilage ethnique et la discrimination. Ses recherches ont influencé les services et les interventions du SCC pour une réinsertion sociale réussie chez les délinquant-e-s ethnoculturel-le-s. Le groupe HSN est composé de membres et d’anciens membres de la section locale 00079 du…
Conférence sur l’équité 2025
Membres autochtones au SCC : Veuillez répondre à notre sondage!
Membres du comité
Shauna Ward – présidente
Shauna Ward est la vice-présidente régionale du SCC pour la région des Prairies. Elle est présidente du Comité de l’équité depuis août 2023.
Élue pour la première fois au poste de VPR lors du congrès triennal de St-John’s en 2021, Shauna, avec la vice-présidente nationale Lynette Robinson, a joué un rôle déterminant dans la création de la première conférence sur l’équité du SESJ, qui s’est tenue à Winnipeg en février 2023.
Shauna a commencé sa carrière dans la sécurité publique à la prison pour femmes de Portage la Prairie où elle est restée jusqu’en 2009. Elle a ensuite travaillé à l’Établissement de Stony Mountain en tant qu’agente correctionnelle, puis elle est devenue agente de programme correctionnel autochtone avant d’être transférée au pénitencier de la Saskatchewan à Prince Albert.
Shauna continue de faire avancer l’audacieux programme de l’équité du SESJ en défendant inlassablement l’inclusion et la prise en compte de tous les groupes en quête d’équité.
Shauna est membre de la Première Nation anichinabée de Sandy Bay. Elle est bi-spirituelle et a des capacités différentes.
Kirk McIntosh – vice-président
Kirk McIntosh est vice-président régional du SCC Manitoba depuis juillet 2023. Même avant son élection, Kirk avait une longue expérience syndicale, puisqu’il avait été délégué syndical du Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO) et du SESJ, président de section locale et agent de santé et de sécurité.
Sa carrière au sein des services correctionnels s’étend sur 24 ans à l’établissement de Stony Mountain. Il a commencé comme agent correctionnel en 2000, avant de devenir agent des programmes sociaux en 2012.
Kirk est vice-président du Comité de l’équité du SESJ. Son engagement se concentre sur la maximisation de l’inclusion de tous les groupes dans la prise de décisions, et ce, à tous les niveaux. La vision de Kirk part de la conviction que les pratiques réussies d’amélioration de l’équité sur le lieu de travail commencent au sein du SESJ. Né en Jamaïque, Kirk est arrivé au Canada en 1974. Il vit actuellement à Oakbank, au Manitoba, avec son épouse Teri-Lynn et leurs trois filles, dont deux jumelles. Il est le père de sept enfants dont l’âge varie entre 32 et 2 ans et demi.
Joe Brathwaite
Joe Brathwaite est actif au sein du SESJ depuis de nombreuses années. Il a été à l’avant-garde de la mobilisation politique au nom du syndicat en interpellant les députés et les ministres fédéraux. Sa récente nomination au Comité national de l’équité du SESJ fait suite à sa participation à titre de délégué à la première conférence sur l’équité du SESJ qui s’est tenue à Winnipeg en 2023.
Joe Brathwaite est un agent de libération conditionnelle communautaire de longue date de la région du Grand Toronto et il est membre de l’exécutif de la section locale 00079, dont il est le trésorier. Il a reçu la médaille du Prix pour services distingués des Services correctionnels pour ses vingt ans de service, ainsi que l’insigne de service communautaire du Jubilé de platine de la Reine en 2022, et il est membre du réseau des employés de race noire du SCC.
Joe s’est engagé de façon proactive dans des discussions d’importance nationale sur des questions touchant la sécurité, l’impact culturel et les opérations du milieu correctionnel et de la libération conditionnelle, ainsi que la sécurité du personnel du Service correctionnel du Canada qui travaille avec divers intervenants en matière de sécurité publique. Joe s’est engagé à favoriser le changement de culture au sein de l’organisation du SESJ et des lieux de travail de ses membres. Joe est né et a grandi dans la vieille capitale du Canada, où il réside actuellement avec sa famille de quatre personnes.
Tracy Coates
Tracy Coates est la présidente de la section locale 00060 du SESJ. Avant d’occuper ce poste, elle a été active dans le syndicat pendant de nombreuses années.
Tracy a une carrière remarquable de 27 ans au sein de la GRC. Elle a été commise à l’appui opérationnel et administratif à la division O.
Après avoir participé à la première conférence sur l’équité du SESJ en février 2023, Tracy a communiqué son enthousiasme pour l’équité en milieu de travail en plaidant pour un engagement plus profond en faveur de l’inclusivité. En se joignant au Comité de l’équité du SESJ, Tracy souhaite faire entendre une voix expérimentée pour amplifier les besoins des femmes et des personnes vivant avec un handicap.
Tracy est la mère de deux enfants handicapés et vit elle-même avec un handicap non apparent. Elle connaît de première main les difficultés à surmonter les barrières dans la collectivité ainsi que sur le lieu de travail. Ses activités de défense des intérêts ont contribué à mettre en lumière les obstacles rencontrés par les habitants de sa ville natale. Elle est toujours prête à apprendre, à éduquer et à exposer les obstacles qui empêchent injustement les gens de progresser sur le lieu de travail. Elle vit à Bradford, en Ontario.
Burcu
Gurkan
Biographie à venir.
Kevin Kakonge
Kevin Kakonge est le président de la section locale 70165 du Syndicat des employés de la Sécurité et de la Justice (SESJ) depuis 2021.
Né à Toronto, en Ontario, Kevin vit et travaille dans la région de la capitale nationale (RCN) depuis janvier 2020. Kevin a fréquenté l’Université de Toronto et a obtenu un diplôme en relations internationales et en études sur la paix et les conflits.
Kevin est devenu membre du SESJ en 2020 lorsqu’il s’est joint au Commissariat à l’information du Canada en tant qu’enquêteur. Il a servi la section locale 70165 du SESJ en tant que délégué syndical et est le deuxième suppléant du vice-président régional pour la région de la capitale nationale, Jean‑Paul Surette. Il participe également au Programme de développement du leadership syndical de l’AFPC. Avant d’entrer dans les rangs du SESJ, il était le co-vice-président de la section locale 592 du Syndicat de l’emploi et de l’immigration du Canada (SEIC). Kevin est passionné par les initiatives en matière d’équité, de diversité et d’inclusion, qu’il a encouragées sur son lieu de travail et dans la communauté. Kevin s’est ainsi rallié à la communauté 2SLGBTQ+ en se joignant à d’autres membres du SESJ pour le défilé de la Fierté de 2023 dans la capitale nationale.
Annie Lacombe
Annie est membre du SESJ depuis 17 ans et fait partie de la section locale 700005. La camaraderie lors de la grève historique de l’AFPC au printemps 2023 a été l’élément déclencheur qui lui a donné envie de prendre pleinement part au mouvement. Sa participation au comité d’équité du SESJ représente sa toute première implication active au sein du syndicat.
Annie œuvre à la GRC à Westmount depuis 15 ans. Elle a eu une carrière diversifiée qui l’a vu travailler sur plusieurs unités avec des missions différentes au sein de la Division C avant de se joindre au Centre indépendant de la résolution du harcèlement, une unité liée à la Direction générale située à Ottawa. Annie a trouvé à la GRC un environnement de travail dynamique où les défis constants interpellent sa créativité. Parmi les nombreux projets qui sont succédés dans carrière, Annie est particulièrement fière d’avoir contribué au Sommet de la francophonie tenu à Québec.
Annie comprend les questions d’équité comme des préoccupations citoyennes majeures qui contribuent surtout à pallier les injustices systémiques de genre et de classe. Pour elle, l’objectif d’un monde meilleur passe par l’écoute de chacun et chacune et par la création d’espaces communs respectueux, digne et empreint de justice. Elle souhaite, par son écoute, sa prise de parole et ses actions faire partie de cette transformation pour les membres du SESJ d’abord mais aussi pour les institutions canadiennes emblématiques telles que la GRC.
Née dans la capitale nationale, Annie habite à Montréal depuis 25 ans. Mère de 3 enfants désormais adultes, Annie a dû concilier les exigences travail-famille seule en s’appuyant sur sa seule volonté et un allié inébranlable : le café. Elle entrevoit de retourner aux études pour poursuivre un certificat en psychologie. Installée à Terrebonne sur la Rive Nord, Annie vit avec sa chienne Molly et la chatte Lola et profite de la région pour faire du plein air et de l’agrotourisme.
Tonya Missens
Tonya Missens a 14 ans d’expérience syndicale; elle a en effet été déléguée syndicale et présidente de section locale. Lors du congrès triennal du SESJ à Terre-Neuve en octobre 2021, Tonya a été élue première vice-présidente régionale suppléante pour le SCC de la Saskatchewan et a été réélue à ce même poste pour le SCC de la Saskatchewan lors du congrès du SESJ tenu à Whistler en juin 2023.
Tonya travaille au Service correctionnel du Canada en tant que coordonnatrice de l’engagement communautaire autochtone depuis 2017.
Tonya apporte au dossier de l’équité son engagement personnel à élargir l’inclusion afin que personne ne soit laissé pour compte. L’équité est le respect de toutes les personnes telles qu’elles sont.
Tonya est une femme autochtone originaire de Fort Qu’Appelle, de la Première Nation de Pasqua. Elle est mère de sept enfants et « kukum » de trois petits-enfants. Lorsqu’elle n’est pas avec sa famille, elle aime jouer au golf avec des amis et faire du camping. En hiver, vous pouvez la trouver à la patinoire de hockey à encourager ses enfants. Ses équipes préférées sont les Oilers d’Edmonton et les Roughriders de la Saskatchewan. Tonya possède une grande collection d’éléphants et de papillons.
Shari Schiefele
Shari Schiefele est membre du SESJ depuis 2019.
Elle a commencé sa carrière à la GRC en tant qu’adjointe de services de détachement à Flin Flon en 2011. En 2019, le détachement municipal est passé sous la responsabilité du gouvernement fédéral, ce qui a fait de Shari une employée de la fonction publique. En 2023, elle a choisi d’être mutée à Nanaimo, en Colombie-Britannique, où elle occupe actuellement le poste d’ASD au sein des Services maritimes de la côte Ouest de la GRC. Le SMCO est unique en ce sens qu’il patrouille dans des régions allant de l’État de Washington à l’Alaska et qu’il soutient des sites éloignés. Il est composé de trois navires (ou détachements flottants) stationnés autour de l’île de Vancouver et de Prince Rupert.
Shari espère être la voix de ceux qui luttent et ne sont pas toujours à l’aise pour exprimer leurs problèmes. Elle considère que son engagement en faveur de l’équité est le reflet de ses objectifs syndicaux plus larges : apporter des changements positifs et lourds de sens pour tous.
Shari a deux filles, dont l’une vit avec elle à Nanaimo et l’autre vit et étudie à Ottawa. L’expérience de ces deux jeunes femmes qui luttent pour trouver leur voie dans le monde contemporain inspire directement l’engagement de Shari dans la lutte pour l’équité. Shari aime explorer la beauté de sa nouvelle maison sur l’île de Vancouver avec sa fille et son chien Mopsey, qu’elle a rescapé. Les jours de pluie, elle aime jouer du piano ou faire de l’artisanat comme le point de croix, le pliage de livres et le hookage de tapis.
Laura Wildly
Laura Wildly est membre du SESJ depuis 2015. Elle est la déléguée syndicale de son exécutif local depuis 2017. Rapidement, elle est devenue vice-présidente locale puis présidente, poste qu’elle occupe depuis 2018. Laura participe activement à toutes les activités de mobilisation syndicale et a assisté au cours des années à d’innombrables formations et conférences. Depuis 2021, Laura est systématiquement élue vice-présidente régionale suppléante du SCC, région du Pacifique. Avant de faire partie du SESJ, son militantisme syndical l’a amenée à servir au sein du Syndicat des agriculteurs et du Syndicat des agents pénitentiaires.
La carrière de Laura dans la fonction publique fédérale s’étend sur 15 ans. Au Service correctionnel du Canada (SCC), elle a occupé les postes d’agente de programmes sociaux de 2015 à 2018, et d’agente de programmes correctionnels de 2018 à aujourd’hui. Laura travaille maintenant au Centre régional de traitement du SCC dans la région du Pacifique.
La décision de Laura de s’associer au Comité de l’équité du SESJ est motivée par son sens aigu de l’empathie, son engagement en faveur de l’équité et sa volonté d’écouter, d’apprendre et de « désapprendre ». En tant que membre de plusieurs groupes en quête d’équité, elle pense que le Comité de l’équité du SESJ est la plateforme idéale pour défendre la diversité, l’équité et l’inclusion pour les membres tout en s’assurant que toutes les voix sont entendues et prises en compte. Le Comité représente une opportunité supplémentaire de contribuer à des changements positifs au sein même du SESJ.
Laura vit avec sa femme dans l’État de Washington. Elle fait l’aller-retour Canada-États-Unis tous les jours.
À propos de l’équité
Qu’est-ce que l’équité en matière d’emploi?
L’équité en matière d’emploi est un programme de mesures proactives et positives conçu pour :
- Augmenter la représentation des travailleur-se-s qui ont été historiquement désavantagés en milieu de travail;
- Identifier et éliminer les barrières artificielles existant en milieu de travail qui empêchent les membres des groupes visés par l’équité à obtenir des emplois, des promotions, de la formation etc.
L’équité en matière d’emploi a trait à l’utilisation de pratiques d’embauche qui encouragent une représentation équitable des groupes visés par l’équité à un niveau reflétant leur disponibilité sur le marché du travail. Il s’agit de changer la culture en milieu de travail et les pratiques d’embauche pour que ces groupes puissent obtenir les emplois pour lesquels ils sont qualifiés.
Ce qui arrive aux personnes une fois embauchées est là aussi très important. Les milieux de travail ont souvent des préjugés cachés ou des barrières non nécessaires qui créent un environnement peu propice pour les membres des groupes visés par l’équité et les empêchent d’avancer dans leur carrière sur un pied d’égalité et d’équité avec les autres employés.
Quels sont les groupes visés par les mesures d’équité?
Dans la Loi sur l’équité en matière d’emploi, il y a quatre groupes désignés qui sont :
- les femmes
- les Autochtones (Premières nations, Métis et Inuit)
- les personnes handicapées (handicap physique, mental, sensoriel, psychiatrique, ou trouble d’apprentissage)
- les personnes qui font partie des minorités visibles—cette terminologie est dépassée et l’on parle maintenant des Noir-e-s et personnes racialisées.
Pourquoi est-ce que l’équité est importante?
Il s’agit d’une question de justice. L’équité en matière d’emploi reconnait que les femmes, les Autochtones, les personnes racialisées, les personnes avec des handicaps sont souvent freinées, non pas à cause de leur manque d’habilités, mais à cause de facteurs qui n’ont rien à voir avec leurs habilités. Des facteurs comme le racisme, la discrimination, les préjugés, les stéréotypes, les présupposés et des systèmes qui n’ont pas été conçus de manière inclusive.
Il s’agit de permettre une égalité des chances pour toutes et tous, en s’assurant que les pratiques d’embauche et de promotion soient débarrassées des préjugés et du favoritisme, et que tous les travailleur-se-s soient reconnus pour leurs compétences et qualifications.
La discrimination n’est pas toujours évidente et directe. Parfois elle est enracinée dans nos systèmes, nos pratiques et nos politiques. L’équité en matière d’emploi est une façon proactive d’éliminer la discrimination systémique en milieu de travail.