Les représentants des relations de travail (RRT) de la GRC continuent de prendre à partie la crédibilité et l’intégrité des fonctionnaires fédéraux dans leur toute dernière tentative malavisée, de présenter à leurs membres civils les prétendus faits sur la question de la catégorie des employés (CDE). Non seulement le fait d’affirmer que la conversion des postes des membres civils à la catégorie de la fonction publique pourrait menacer la sécurité du public, est-il ridicule, mais cela dégénère tous les fonctionnaires fédéraux qui offrent des services aux Canadiens de toutes les couches de la société.
Le tout dernier bulletin laisse entendre que si les membres civils ne possèdent pas exactement tous les critères correspondants, c’est fini pour eux. Cette déclaration n’est rien de plus que de la rhétorique alarmiste à son meilleur. La GRC n’a jamais congédié des membres réguliers ou des membres civils à cause d’un changement de catégorie. Ce bulletin insinue également que ce sont les syndicats qui exercent des pressions sur la GRC pour que celle-ci poursuive la question de la CDE.
Les RRT omettent de vous rappeler qu’ils faisaient partie du comité sur la CDE en 1995. Ils avaient tenu des consultations et convenu des définitions, tout comme les syndicats. Ce n’est qu’au cours de la phase de mise en application de l’examen qu’ils avaient manifesté de l’opposition.
Ce que le SESG trouve de très intéressant, c’est que la plupart des augmentations salariales des membres civils sont fondées sur ce que les syndicats négocient pour leurs membres. Si les membres civils ont bénéficié d’un salaire égal pour un travail d’égale valeur, c’est parce que les syndicats ont revendiqué cette disposition énergiquement, et non parce que les RRT l’ont négociée. Lorsque cela leur convient et qu’un avancement est en jeu, les membres civils veulent les emplois de nos membres. Pourtant, les RRT voudraient vous faire croire qu’être un fonctionnaire fédéral, c’est dégradant. Leurs récents agissements sont épouvantables et ne provoquent rien d’autre que de la friction et de la discorde dans le milieu de travail.
Il y a toutefois un point qui est juste dans le bulletin des RRT – « Il s’agit de faire ce qui convient! » Le SESG va continuer de faire sa part pour veiller à ce que les définitions de la CDE soient appliquées correctement, afin que cette question puisse être réglée une fois pour toutes.
« Si les RRT souhaitent vraiment que les syndicats de la fonction publique ‘jouent dur’, nous serons très heureux de nous plier à leur désir », de déclarer John Edmunds, président national du SESG.