Fin d’une visite de trois jours dans les Territoires du Nord-Ouest

Yellowknife, le 8 septembre 2022 – David Neufeld, président-national, Valda Behrens, vice‑présidente régionale et Samuel Bourget, président de section locale, ont récemment rencontré Mandi Bolstad, sous-ministre adjointe et solliciteuse générale au ministère de la Justice des Territoires du Nord-Ouest. La réunion avait pour but de souligner le rôle que jouent les membres du SESJ dans la sécurité de la population canadienne et de faire transmettre au bureau de la première ministre Caroline Cochrane les détails de notre campagne sur les maladies présomptives.

Le SESJ compte environ 60 membres dans les Territoires du Nord-Ouest, la plupart travaillant dans la région de Yellowknife. Ces membres travaillent pour la GRC, le Service des poursuites pénales du Canada, le ministère de la Justice, la Sécurité publique et le Service correctionnel du Canada.

La discussion a donc porté sur la campagne du SESJ sur les maladies présomptives et sur ce dont ont besoin les membres du SESJ lorsqu’ils ou elles subissent des blessures de stress opérationnel à cause de traumatismes directs ou indirects subis dans l’exercice de leurs fonctions. Le SESJ a exhorté le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest à se rallier au nombre croissant de députés fédéraux et députées fédérales qui ont déjà manifesté explicitement leur soutien pour notre campagne. Nous avons également encouragé le gouvernement territorial à trouver ce qui pourrait être modifié dans la législation territoriale sur l’indemnisation des accidents de travail afin que les membres du SESJ soient indemnisés en cas de maladie présomptive.

Le président et la VPR ont ensuite visité le bureau de libération conditionnelle de Yellowknife et ont rencontré les quatre membres du SESJ qui s’occupent de l’intégralité du territoire. Ces membres ont exprimé leur point de vue quant aux défis associés au fait de travailler dans un bureau du Nord, quand la ligne de soutien de la gestion se situe dans les Prairies, à mille kilomètres au sud. La discussion a permis de confirmer qu’à cause de la taille restreinte du bureau, chaque membre du personnel exécute généralement de nombreuses tâches supplémentaires. Les membres ont expliqué qu’ils doivent faire appel à des services de probation pour les activités de surveillance dans la collectivité, car il arrive que de grandes distances séparent la personne délinquante sous surveillance et le bureau de libération conditionnelle. Les agent-e-s de libération conditionnelle doivent également parcourir de longues distances pour rencontrer les délinquant-e-s qui vivent à l’extérieur de Yellowknife. Les ressources communautaires font défaut, notamment l’accès aux Aîné-e-s de la communauté et les programmes adaptés à la culture.

Les membres ont par ailleurs indiqué qu’il y a toujours un élément de flexibilité dans leur milieu de travail actuel et ont confirmé qu’il est possible d’effectuer une grande partie de leurs tâches à distance grâce au télétravail. Monsieur Neufeld a indiqué que la mise en place de milieux de travail hybrides demeure une priorité absolue pour le SESJ, et que des discussions se poursuivent à l’échelon national.

Ce fut un honneur tout particulier pour M. Neufeld de visiter Yellowknife et de voir le travail formidable que font nos membres pour assurer la sécurité de leurs collectivités. Le président et la VPR sont très reconnaissants à Lorraine Rousseau, leur hôte dans le Nord, ainsi qu’au bureau régional de l’AFPC.

La visite a également été l’occasion de souligner la mémoire de Louise Pargeter, agent-e de libération conditionnelle décédée en 2004 dans l’exercice de ses fonctions. In memoriam.