Le SESG se repose sur ses lauriers? Bien sûr que non!

Plusieurs membres se demandent pourquoi le SESG n’a pas fait les manchettes par suite de l’annonce de l’élimination d’emplois dans ses ministères. Le SESG se mord-t-il la langue? Bien au contraire!

En fait, le SESG est très occupé ces jours-ci puisqu’il doit composer avec les compressions dans les 17 ministères dont il est responsable. Il arrive toutefois que les entrevues que nous accordons ne joignent pas nos membres, peu importe leur nombre ou l’endroit ou la façon dont nous procédons. Les membres peuvent alors avoir l’impression que leur syndicat ne fait rien.

Les membres du SESG les plus touchés jusqu’à date sont ceux du Service correctionnel du Canada et du ministère de la Justice. Certains de nos ministères n’ont subi aucune compression et le deuxième plus important, la GRC, n’a pas encore annoncé où il appliquerait la majeure partie des compressions, bien qu’il ait indiqué que trois de ses laboratoires fermeraient leurs portes.

En plus de participer aux réunions du Comité national sur le réaménagement des effectifs et du Comité national de consultation syndicale-patronale, nous avons répondu à pas moins de 14 demandes d’entrevue de la part des médias, nous avons participé à quatre entrevues télévisées, nous avons réagi aux compressions au Law Times à Justice en même temps qu’un grief de principe. Nous avons organisé des assemblées publiques au Pénitencier de Kingston et à l’Institut Leclerc, qui doivent fermer leurs portes prochainement. Et la liste se poursuit, mais nos membres ne voient pas les rapports médiatiques ou ils ne sont diffusés que dans certaines parties du pays.

L’AFPC et le SESG participent de façon active à la campagne « On est tous touchés », dont l’objectif est d’attirer l’attention du public sur l’incidence de ces éliminations de postes sur les employés de la fonction publique, mais aussi sur les collectivités où ils habitent. Cette campagne n’atteindra pas son objectif si nos membres ne s’y joignent pas et s’ils ne se font pas entendre. Les membres doivent s’impliquer aux activités parrainées par les conseils régionaux, les conseils du travail de district et autres organisations syndicales. C’est à cette fin que l’Exécutif national du SESG vient d’adopter une motion qui prévoit un don de 2 000 $ à toute section locale qui organise une campagne de riposte dans sa région. Si votre section locale souhaite participer à la campagne de riposte, faites tout simplement parvenir les détails de votre activité à votre VPR, qui fera le suivi auprès du Bureau national. Un courriel faisant état des conditions préalables pour obtenir ces 2 000 $ sera transmis aux sections locales plus tard cette semaine.

Il faut dire à celles et ceux qui travaillent dans nos collectivités que notre syndicat ne cherche pas uniquement à protéger nos emplois. Nous faisons campagne pour que les gens connaissent les répercussions qu’aura le projet de loi C-38 sur eux. Le tissu de nos communautés s’effrite et avec lui celui du pays tout entier.

Si vous croyez que le SESG devrait en faire davantage, faites-nous part de vos suggestions et nous les envisagerons volontiers.