En juin 2021 le Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice (SESJ) a organisé cinq tables rondes avec des agents et agentes de libération conditionnelle en établissement et dans la collectivité à travers le pays. L’objectif de ces tables rondes était d’interroger certains des employé-e-s de première ligne les plus essentiel-le-s du SCC pour : 1. déterminer comment la pandémie et d’autres changements au sein des services correctionnels ont créé des problèmes de charge de travail dans la gestion de la population des délinquants et délinquantes sous responsabilité fédérale au Canada; 2. solliciter leur avis sur l’efficacité des outils de ressourcement actuels au sein des services correctionnels, et 3. trouver des solutions pour améliorer et étendre les outils et les ressources, le cas échéant.
Bien que les charges de travail de nombreuses professions dans tout le pays aient changé – parfois de façon spectaculaire pendant la pandémie de COVID-19 – la réalité est que lorsqu’il s’agit d’assumer la responsabilité des milliers de délinquants sous responsabilité fédérale qui doivent réintégrer en toute sécurité les collectivités du Canada, il est essentiel de veiller à ce que les agents et agentes de libération conditionnelle et leurs équipes disposent du temps et des ressources nécessaires pour faire le travail.
Le rapport joint présente un résumé des points sur lesquels les agents et agentes de libération conditionnelle en établissement et dans la collectivité qui ont participé aux tables rondes estiment que le Service correctionnel du Canada doit modifier son approche afin de mieux investir dans les employé‑e‑s de première ligne et les autres employé-e-s chargé-e-s de la réadaptation afin qu’ils et elles soient bien équipé-e-s pour soutenir les délinquants et délinquantes et pour protéger et faire progresser la sécurité publique.