Les 9 et 10 octobre derniers, le SESJ a souligné la Journée mondiale de la santé mentale sur la Colline du Parlement dans le cadre de sa campagne nationale sur la question des maladies présomptives.
Reconnue dans le monde entier, cette journée nous donne l’occasion de sensibiliser les gens à l’importance de la santé mentale et de mobiliser nos efforts pour améliorer l’accès aux services de santé mentale.
C’est aussi une belle occasion pour les parties prenantes, au Canada comme à l’international, d’échanger de l’information sur le travail qu’elles font et de révéler comment les gouvernements peuvent améliorer l’accès aux soins de santé mentale pour les populations du monde entier.
Voilà pourquoi, par souci de souligner la Journée mondiale de la santé mentale et nos efforts pour élargir l’accès du personnel fédéral de sécurité publique à l’indemnisation des accidents du travail liés à la santé mentale, le SESJ a organisé une réception spéciale sur la Colline du Parlement. Kirsty Havard et Jeff Sandelli, qui assurent la coprésidence du Comité consultatif sur la santé et la sécurité du SESJ, ont veillé au bon déroulement de l’événement. Le président national du SESJ, David Neufeld, et Sandy Berthelotte, membre du Comité, ont présenté les haut-e-s parlementaires de chacun des grands partis politiques et personnalités qui ont pris la parole lors de l’événement, notamment :
- la secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique et députée de Pickering—Uxbridge, Jennifer O’Connell;
- le ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de la Santé mentale et député de Cariboo—Prince George, Todd Doherty;
- la vice-présidente du Comité permanent de la sécurité publique de la Chambre des communes et députée d’Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia, Kristina Michaud;
- le porte-parole du NPD en matière de santé et député de New Westminster—Burnaby, Peter Julian;
- le commissaire de la GRC, Mike Duheme.
Les député-e-s se sont prononcés en faveur d’une solution à l’importante lacune dans la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État (LIAE) qui empêche le personnel fédéral de sécurité publique d’avoir accès à l’indemnisation des accidents du travail pour les blessures liées à la santé mentale au même titre que les premier-ère-s répondant-e-s dans la plupart des provinces et des territoires.
Le SESJ revendique l’adoption de modifications à la LIAE pour que le personnel fédéral de sécurité publique, dont le travail est de nature à pouvoir gravement compromettre la santé mentale, ait enfin accès à des indemnisations et à du soutien amplement mérités.
Plusieurs autres député-e-s de tous les partis se sont joints au SESJ à l’occasion de cette réception sur la Colline du Parlement, notamment Pam Damoff, alliée de longue date, Chris Warkentin, whip adjoint de l’opposition officielle, Scott Aitchison, Kelly Block, Parm Bains, Frank Caputo, Michelle Ferreri, Ted Falk, Alistair McGregor et Carol Hughes, ainsi que Michael MacDonald, sénateur de Nouvelle-Écosse. Le député néo-démocrate Gord Jones s’est quant à lui excusé de son absence.
En plus d’organiser la réception, le SESJ a invité tous les députés et toutes les députées à porter une épinglette arborant le logo de sa campagne sur la présomption des maladies professionnelles pendant la période des questions à la Chambre des communes le jeudi 10 octobre, Journée mondiale de la santé mentale. Créée par le Comité consultatif sur la santé et la sécurité du SESJ avec l’aide de l’équipe des communications, l’épinglette symbolise le pouvoir de la lutte pour que les membres accèdent au soutien en santé mentale dont ils ont besoin.
La même journée, deux député-e-s qui travaillent en étroite collaboration avec le SESJ, soit Jennifer O’Connell et Peter Julian, ont fait des déclarations spéciales à la Chambre des communes, saluant le SESJ et sa campagne sur la question des maladies présomptives.
Comme c’était la première fois que le SESJ organisait des événements pour les député-e-s à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, nous sommes très satisfaits de la réponse et déterminés à continuer à réclamer avec ardeur des modifications à la loi fédérale.