Visite du président national David Neufeld et de la VPR Shauna Ward dans les lieux de travail du SCC en Saskatchewan

Centre psychiatrique régional (CPR), Saskatoon

Le 3 septembre 2024, David Neufeld, président national du SESJ, et Shauna Ward, vice-présidente régionale (VPR) pour les membres du SCC en Saskatchewan, ont visité le Centre psychiatrique régional de Saskatoon. La présidente de la section locale, Cindy Kotz, ainsi que la seconde vice-présidente, Pam Walsh, les ont accompagnés.

Le président Neufeld et la VPR Ward ont pu rencontrer le personnel de la cuisine et en apprendre davantage sur les problèmes d’effectifs que subissent ces membres. L’équipe du SESJ a en effet appris qu’à cause des compressions budgétaires qui ont lieu en ce moment, un membre du personnel de cuisine à durée déterminée avait été licencié avant d’être rappelé comme employé occasionnel. 

En outre, il semblerait qu’il arrive fréquemment qu’il n’y ait qu’un-e seul-e agent-e des Services d’alimentation présent-e dans la cuisine, car il y a un manque de financement pour les postes à durée indéterminée. Il y a aussi des problèmes causés par l’absence d’un bassin d’employé-e-s FOS occasionnels. Un autre défi majeur auquel sont confrontés les membres du SESJ au CPR est que peu de détenu-e-s sont en mesure de travailler dans la cuisine, soit parce qu’ils ou elles ont des problèmes de santé mentale importants, ou parce qu’ils ou elles n’ont pas la capacité de contribuer de manière fiable aux activités de la cuisine.

En gros, le modèle de dotation actuel indique qu’il devrait y avoir un personnel permanent dans la cuisine du CPR, mais ce n’est pas le cas à l’heure actuelle. Le SESJ espère que l’examen du modèle de dotation en personnel des Services d’alimentation, qui aura lieu bientôt, permettra de combler ces lacunes à l’avenir.

Le président Neufeld et la VPR Ward ont également passé un peu de temps avec le directeur de l’établissement, Travis Boone. Ils ont discuté d’autres défis qui sont particuliers à ce lieu de travail, le seul centre de traitement psychiatrique indépendant au Canada. 

M. Neufeld et Mme Ward ont entendu parler de l’excellent travail que font les membres du SESJ au CPR et de la différence entre leur charge de travail et celle dans les autres établissements à niveaux de sécurité multiples ailleurs au pays. Il a été souligné qu’il serait extrêmement bénéfique de se doter d’une formation propre au SCC concernant le travail en établissement psychiatrique.

En ce qui concerne la gestion de cas, on estime que la charge de travail « idéale » pour les agent-e-s de libération conditionnelle au CPR serait d’environ 1 pour 15. Les cas de ces personnes souffrant de problèmes de santé mentale étant très complexes, et la dynamique d’un hôpital psychiatrique étant assez unique, il ne fait pas de doute que le SCC devrait s’efforcer de subventionner l’établissement en fonction de ce ratio. Le SESJ s’engage à soulever cette question auprès du SCC dans le cadre de l’examen de la charge de travail des agent-e-s de libération conditionnelle, qui est en cours. Nous soulignerons aussi l’importance de prêter une attention particulière à la charge de travail au CPR.

Puisque le CPR n’est pas associé à un « établissement parent », il y a aussi des défis uniques en ce qui concerne l’entretien et le bon fonctionnement des lieux (en ce qui concerne la cuisine ou de l’entretien ménager, par exemple). Le fait que les détenu-e-s ne peuvent pas contribuer à cet égard, comme c’est le cas dans d’autres établissements à niveaux de sécurité multiples, signifie que des ressources supplémentaires s’imposent. L’équipe du SESJ s’est engagée à soulever cette question lors d’une prochaine réunion syndicale-patronale.  

Le président Neufeld et le VPR Ward tiennent à remercier le directeur Travis Boone pour son temps et sa coopération lors de la visite de l’établissement. Ils souhaitent aussi souligner l’excellent travail de la direction de la section locale, et remercier Cindy Kotz et Pam Walsh pour la visite. 

Centre d’apprentissage et de développement correctionnel (CADC), Saskatoon

Le 3 septembre 2024, David Neufeld, président national du SESJ, et Shauna Ward, VPR pour les membres du SCC en Saskatchewan, ont également fait une visite du CADC avec la présidente de la section locale, Brenda Schreiner. Ils ont rencontré la directrice du CADC, Grace Chopty, et se sont informés des priorités de la région en matière de formation. L’équipe du SESJ a été étonnée d’apprendre qu’un programme de formation du personnel pénitentiaire prévu pour septembre 2024 avait été annulé et que deux personnes participantes devront se rendre à l’Île-du-Prince-Édouard pour suivre leur formation. Mme Chopty a précisé que cette annulation était due au faible nombre d’inscriptions.

Le président Neufeld et la VPR Ward ont abordé la question du « retour au présentiel » et ont rappelé que le SESJ continue de défendre l’idée que le modèle de travail hybride doit être fondé sur une approche nuancée et flexible. Même au CADC, on estime qu’il faut encourager le modèle de travail hybride afin que les gestionnaires puissent gérer les besoins du Centre de façon nuancée.

En ce qui concerne les réductions budgétaires au sein du SCC, il va sans dire que la région surveille de près les budgets de formation. Le remplacement des effectifs demeure un sujet de préoccupation pour le SESJ, qui craint que le SCC ne remplace pas toutes les personnes qui quittent leur poste par attrition et que le ministère continue à trouver des moyens de réduire son budget global. Nous savons que la formation est un domaine où le SCC pourrait imposer encore plus de compressions, mais sommes résolus à rejeter cette idée. 

Le président Neufeld et la VPR Ward tiennent à remercier la directrice, Grace Chopty, d’avoir pris le temps de les rencontrer, ainsi que la présidente de la section locale, Brenda Schreiner, d’avoir pris part à ces discussions importantes.

Pénitencier de la Saskatchewan, Prince Albert

Le 4 septembre 2024, le président national David Neufeld et la VPR (SCC Saskatchewan) Shauna Ward se sont rendus à Prince Albert pour rendre visite aux membres du SESJ qui travaillent au Pénitencier de la Saskatchewan.

La section locale 40023 du Pénitencier de la Saskatchewan a organisé un dîner pizza pour ses membres dans un hôtel de la région et y a convié le président Neufeld et la VPR Ward, qui sont venus parler des grandes priorités du SESJ. Environ 25 membres étaient présents et ont participé à une grande discussion sur le modèle de travail hybride et l’approche nuancée et flexible que revendique le SESJ auprès de tous les ministères qui le concernent. Bien que ce modèle ne s’applique pas à tous les membres du SESJ, l’équipe a rappelé qu’il s’agit d’un outil qui peut aider de nombreux membres du syndicat dans leur travail, en plus de favoriser leur santé mentale. 

Les membres présents à la réunion en ont aussi appris plus long sur la campagne de l’AFPC sur le modèle hybride, qui sera lancée au cours de la semaine prochaine. Des ressources importantes seront consacrées à cette campagne de riposte de l’AFPC, ce qu’ont été ravis d’apprendre les membres touchés par la directive de retour sur les lieux de travail.

Le président Neufeld et la VPR Ward ont également profité de l’occasion pour faire le point sur la campagne du SESJ pour les agent-e-s des Services d’alimentation et la campagne sur la question de présomption dans les maladies professionnelles. De surcroît, ils ont encouragé les membres à participer à l’appel aux revendications de négociation et ont annoncé qu’une formation et conférence régionale du SESJ sur la négociation aura lieu à Edmonton en novembre 2024. Ils ont aussi invité les membres à profiter de l’occasion pour examiner leur convention collective respective et à s’adresser à la VPR Ward ou à leur section locale s’ils ont besoin d’aide pour soumettre leurs revendications.

Dans l’après-midi, le président Neufeld et la VPR Ward ont visité le Pénitencier de la Saskatchewan avec Christa Masko, présidente de section locale. Au cours de cette visite, l’équipe du SESJ a rencontré de nombreux membres et a pris connaissance de leurs préoccupations concernant les conséquences des réductions budgétaires du SCC. Il s’en est dégagé que même si aucun poste à durée indéterminée n’a été supprimé pour l’instant, les membres craignent que ce soit fort possible à l’avenir. 

L’équipe du SESJ a aussi appris que des postes de coordinateurs de la formation professionnelle ont récemment été supprimés au sein de l’établissement, ce qui signifie que les détenus ne bénéficieront pas des services qui les auraient aidés à se réinsérer dans leur communauté. 

On craint aussi vivement que ces réductions se traduisent par une augmentation de la charge de travail et que les membres du SESJ se retrouvent avec une pression constante de devoir « en faire plus avec moins ». Le président Neufeld et la VPR Ward ont encouragé les membres à signaler l’effet de ces compressions budgétaires grâce au formulaire sur le site Web du SESJ (Comment êtes-vous affecté par les compressions budgétaires fédérales?) afin que le syndicat puisse assurer un suivi local, régional et national.   

Le président Neufeld et la VPR Ward tiennent à remercier la présidente de la section locale, Christa Masko, de leur avoir fourni cette occasion de rencontrer les membres du Pénitencier de la Saskatchewan. Merci aussi aux membres qui ont pris le temps de participer au dîner pizza. 

Les mandats de trois jours en présentiel : à la poubelle! : piquet d’info au CPR

Tôtle matin du 5 septembre, le président national David Neufeld et les VPR Shauna Ward et Jeff Sandelli se sont rendus au Centre psychiatrique régional pour animer un piquet d’info sur le thème « Les mandats de trois jours en présentiel : à la poubelle! », concernant l’Orientation du Conseil du Trésor sur la présence prescrite au lieu de travail. Doug Kopko, représentant de la section locale 40009, a également participé au piquet d’info.   

Avec le changement imminent des protocoles de retour au bureau le 9 septembre, il était important pour le SESJ de communiquer sa position aux membres et d’expliquer pourquoi une approche nuancée et flexible permet au personnel comme à l’employeur de mieux réaliser le mandat du SCC.

Même si la plupart des membres du SESJ qui travaillent au CPR travaillent généralement cinq jours par semaine sur place, nombreux sont les membres qui aimeraient bénéficier d’une plus grande flexibilité. 

Ces piquets d’information du SESJ se répéteront à l’avenir, car il est important que le Conseil du Trésor et les ministères comprennent que le SESJ va continuer à se battre et à revendiquer un modèle hybride à la fois nuancé et flexible.